Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Tristan Corbière

Édouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né le 18 juillet 1845 à Ploujean en Bretagne et mort le 1ᵉʳ mars 1875 à Morlaix,

Édouard-Joachim Corbière, dit Tristan Corbière, né le 18 juillet 1845 à Ploujean en Bretagne et mort le 1ᵉʳ mars 1875 à Morlaix,

 

Ce n’est pas un homme de lettres -

c’ est un poète - poète contumace -

tellement poète que sa besace

déborde de vers ….

Poète, en dépit de ses vers;

Artiste sans art, - à l’envers…

Tellement poète qu’aucune influence - sur les lettres -

jamais - vivant - il n’eut -

cet inconnu…

Qui mourut en s’attendant vivre

et vécut, s’attendant mourir -

ce qu’il fit à trente ans -

Après avoir écrit des rimes,

à l’âge de quarante ans,

dans Rome l‘ultime….

Toutes les influences - il les a dérisées

quand sur le Négrier, dans les risées,

aux terriens parvenus sous les ondées

À Roscoff, il faisait voir ses bordées…

qui depuis le fanal,

entrainaient l’écrivain public banal,

jusque dans la baie des trépassés -

c’ est en Bretagne - vous le savez -

Là où nos moyens nous permettent d’être pauvres.

Poète, voleur d’étincelles, peigneur de comètes

rétif, dédaigneux, il fut.

Pas impeccables -

les vers sécables

de Tristan, vivant inconnu -

tellement plus ….

- Un chef-d’œuvre ? - Il se peut: je n’en ai jamais fait,

Corbière - le chef d’œuvre - tu l’as fait.

 

J’aime à le voir dans un de ses portraits, en buvant mon fond de vie sur une nappe desservie dans le CAFE DE LA VIE, j’écoute certaines des mélodies composées pour ses vers, en rêvant à celles qui seront un jour…

 

M’ont grandement assisté, quelques poèmes Corbièresques,

Le poète contumace, La fin, un jeune qui s’en va, Epitaphe, Pudentiane, Casino des trépassés, Rondel, Petit mort pour rire, Pauvre garçon , Litanie du sommeil, Paris

Et Paul Verlaine Les Poètes maudits

Modestement…

© Mermed septembre - octobre 2009

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article