13 Avril 2018
Zbigniew Herbert
Dans l’ axe médian de l’Europe de la Grèce à la Pologne, en passant par la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Tchécoslovaquie de nombreux poètes que j’aime - Parmi eux, Zbigniew Herbert.
Inutilité des, échos de l’ombre,
en quête de nouveaux symboles et des nouveaux sons à rajouter aux l’alphabets,
création de lettres,
invention de nouvelles voyelles,
pour lutter contre toutes les oppressions - et il est d’un pays qui a su en connaître plusieurs dans le même temps…
L’histoire, celle de la bible, celle des mythologies et celle du siècle vient à l’aide de la mémoire du poète,
depuis Barrabas qui traverse les espaces que les églises ont donné aux adorateurs des religions mortes,
religions qui adoraient le dieu de l’ironie,
celui que les barbares écrasaient sous leurs talons pour en parsemer leurs plats.
L’histoire pose des questions… - qu’est devenue l’âme après de si nombreux amours ?
M Cogito - un autre je du poète - répond, il porte son âme sur son bras
Cogito ergo est Zbigniew.
Le lire, et l’avoir en mémoire devant Piero Della Francesca ou devant les tournesols du patient Vincent en écoutant Moussorgski, les tableaux de l’exposition de son musée de mémoire en buvant beaucoup comme il est de coutume quand personne ne paie.
J’ai traduit les extraits de poème Aux Poètes Morts, Le Divin Claude, Une Vie, Prêtre, Mythologie, Néfertiti, M. Cogito. Position Ordinaire de l’Ame, Une Halte, de l’anglais (œuvres complètes de Zbigniew Herbert chez Harper Collins )
© Mermed