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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Call me by your name

Call me by your name

Un film consacré à la naissance d’un amour entre deux garçons, dans un environnement totalement apaisé, extrêmement compréhensif, dans le ton consensuel et tolérant que,  malgré des relents d’homophobie ici et là, les sociétés adoptent désormais ; je suis moins convaincu que cette attitude ait pu être chose qu’une exception en 1983…Il en reste un joli film, très romantique - romantisme qui est à trouver désormais dans les amours homosexuels - tourné dans une superbe villa Italienne, remplie de gens cultivés, autour de repas animés, comme seuls savent les filmer les Italiens.  Un joli film, très loin des splendides ambigüités de Visconti, à qui j’ai beaucoup pensé d’autant qu’Elio (Timothée Chalamet) m’a beaucoup rappelé le Tadzio (Bjorn Andresen) dans Mort à Venise ; en revanche Armie Hammer est un Oliver un peu emprunté, mais peu importe s’il n’est ni Dirk Bogarde ni Helmut Berger…ce beau film m’a ramené également dans le jardin des Fizzi Contini de Vittorio de Sica.

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