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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Don Giovanni

Don Giovanni

Imaginez que vous habitez dans une ville moyenne – une de ces 402 villes de moins de 100 000 habitants (mais plus de 20 000), jamais vous n'avez eu la possibilité d'assister à Don Giovanni – sur scène – toujours vous avez du vous rendre dans les grandes villes de France ou à l'étranger...et puis le miracle se produit, vous pouvez aller à votre plaisir en marchant...et commencer par des répétitions où vous êtes accueilli comme un membre de la famille. Ces répétitions se déroulent dans une chapelle de Jésuites (maintenant déconsacrée) décor parfait pour cette splendeur de Mozart. On est d'autant plus captivé par cet opéra, que les chanteurs, les choeurs, l'équipe de mise en scène et en musique sont à côté de nous. Un moment aussi intime qu'inoubliable – avant les ors des représentations publiques. Toutes les voix sont celles que l'on attend: les excellents choristes du choeur départemental de l'Ain, et tous les solistes, Benoît Gadel, un Don Giovanni comme on l'attend, aussi beau chanteur que bon acteur, tout comme Fabrice Alibert en Leporello très complémentaire, Raphaêl Hardmeyer à la fois Mazetto et un inquètant Commandeur et que dire des chanteuses Marilyn Clément, Dona Anna, Lisa Menu, Dona Elvira et Agnès Alibert Zerlina trois rêves pour les yeux et les oreilles. Et tout cela serait impossible sans Gérard Peau, le président de ces Estivales ou le Chef de chœur et de chant : Jean Gautier Pignonblanc, impossible aussi sans Chantal Souchard et Claude Calvet à la mise en scène. Il n'y avait pas d'orchestre pour ces répétitions, c'est l'ensemble instrumental des estivales dirigé par Laurent Touche qui en avait la charge à l'Abbatiale de Brou.


 

 

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