J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com
15 Juin 2019
Un film passionnant sur un sujet tellement actuel, l'endoctrinement d'un jeune musulman – qui tient un Coran peu fréquenté par son cerveau – par un imam aussi peu versé dans les sourates, mais avec assez de charisme pour pousser ce garçon à attaquer une de ses enseignantes qui a un défaut majeur, elle sort avec un Juif, mettant ainsi en péril le petit peuple musulman (à peine deux milliards) face aux redoutables masses juives (environ quinze millions) cela est splendidement fait. J'ai néanmoins regretté une fin un peu trop chrétienne autour du pardon...et j'ajouterai avec Rûmi : Longtemps j'ai erré aux pays de l'indignation,
longtemps je me suis égaré dans les culs-de-sac de la colère,
longtemps je n'ai été que mes désirs,
puis j'ai dansé,
dansé derrière le voile de ma vie,
moi,
ni Juif,
ni Chrétien,
ni Musulman
pas plus Bouddhiste,
moi qui ne suis d'aucune religion,
moi,
qui ne suis ni descendant d’Adam et Eve
ni d’aucune autre légende, moi, qui ne suis d'aucune ville, d'aucun pays,
j'ai trouvé la beauté dans les tourbillons de l'amour,
et j'en ai fait des poèmes,
et je les ai dansés si longtemps
que je n’existais plus,
emporté par les nuages
Je tournais encore dans la poussière, que j'étais, dans la poussière, que je redeviendrais, je rejoignais l'éternité, heureux de n'être pas né, heureux de ne plus être sous-vivant, heureux de le savoir.
Je m'appelais Rûmî, je suis né à Balkh, il y a bien longtemps, je m'appelle Mevlana, je suis mort à Konya.