J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com
17 Août 2019
Entre le litre de lait à 2,20 euros, le salaire mensuel de 585 euros – et c'est une aubaine pour une femme grecque qui n'avait jamais travaillé! - on est dans un film, que l'on devrait appeler un docu-fiction, un témoignage sur cette vie difficile qu'est celle de la Grèce depuis quelques années; d'autant plus difficile que l'homme est le mâle dominant – sauf quand il s'agit de prendre un poste de vigile de nuit, 'trop dangereux'... alors que dépenser en billets de loteries les maigres ressources de la famille est une occupation qui ne laisse aucun temps autre que celui de demander à l'épouse de faire le café...Un film dont on ne sort pas épanoui, malgré les quelques libertés que semble vouloir s'autoriser l'héroïne dans les dernières minutes. Un film hélas manquant de savoir-faire technique, et qui semble beaucoup plus long que l'heure et demie de la projection.
Sauf pour l'amour de la Grèce et des Grecs, on peut s'abstenir.