25 Juillet 2020
Voici un film très remarquable sur le plan technique: des images jamais vues de trains, des scènes de foules, des scènes de famine, aussi des scènes difficilement soutenables... Tout cela pour expliquer à celles et ceux d'entre nous qui l'ignoreraient encore que Staline n'était pas un charmant monsieur et que le régime qu'il avait installé avait peu de points communs avec l'humanité en marche vers un avenir souriant.
Et cette démonstration, que j'ai trouvée un peu trop didactique, vient se mêler à la rédaction de Animal's farm de George Orwell...bon, mais pourquoi? on avait compris...
Une anecdote sur Staline: un soir en 1948, il entend à la radio Maria Yudina jouer son concerto préféré, le n° 23 de Mozart. Il est tellement subjugué qu'il veut le disque, or celui-ci n'existe pas encore, personne n'ose le dire à Joseph, et au milieu de la nuit, la police vient chercher Maria pour l'emmener dans un studio, où un orchestre l'attend. Elle enregistre pour Staline un disque qui ne sera pressé qu'à un seul exemplaire.
(Si vous en avez l'occasion, écoutez cette pianiste si douée)