J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com
27 Février 2022
Il suffisait de presque rien,
de quelques heures tout au plus
pour que je te (le cinéma) dise : 'tu me plais'
Y a-t-il plus grand plaisir que d'abandonner (à la fin)
un film aussi bête que dépensier – je parle de Tenet -
et de passer à du vrai cinéma ?
Une vraie histoire de voyous –
voyous des bas-fonds,
voyous qui cherchent à devenir des petits bourgeois,
petit bourgeois qui se voit – qui aimerait se voir en voyou,
gens de la haute, très cyniques assassins...
et puis des femmes permanentées années 1950,
toutes à l'affut de celui qui emportera et leur corps et leur cœur,
s'il a du répondant...
C'est mené tambour battant d'un coup foireux à un coup tordu.
Est-il possible d'oublier Benicio del Toro en dandy alcoolique
qui vient se joindre à ses équipiers,
chemise sur un cintre à la main ?