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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Tchaïka

Tchaïka

 

 

 

Dans les coulisses d’un théâtre,

une vieille actrice au crépuscule de sa vie ne sait plus ce qu’elle fait là.

S’approchant d’elle, une femme lui rappelle la raison de sa présence :

interpréter le rôle d’Arkadina dans « La mouette » de Tchekhov.

Le sujet est splendide,

on est dans le théâtre,

dans la réflexion sur le théâtre.

 

L'esthétique du couple Tita et la marionnette

collée à elle, intégrée complètement,

dans une chorégraphie qui atteint l'éblouissant -

je pense à cette danse qu'elle(s) nous offre(nt),

un ravissement visuel.

 

Un regret, je n'ai pas bien compris le sens du texte,

(qui n'est pas au niveau du spectacle)

une digression sur le théâtre,

l'actrice âgée cite Hamlet,

mais on est très loin des mots de William sur le jeu de l'acteur...

 

 

Toutefois, la beauté de la mise en mouvement balaie les quelques hésitations.

 

 

 

 

 

Tita lacobelli joue et porte la marionnette dans ce spectacle mis en scène par elle-même et Natacha Belova.

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