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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Lear

Lear

 

 

 

Je ne vais pas dire la pièce,

Je ne dirai pas que la distribution est remarquable,

étonnant Manuel le Lièvre,

démesuré Jacques Weber dans l'arrogance obstinée d'un roi,

dans la misère,

dans l'amour.

Non je ne dirai rien de tout cela...

 

En revanche,

car jamais rien ne vient de rien,

voici l'échange entendu pendant l'entracte entre deux spectateurs derrière moi:

  • c'est un peu long

  • oui il y a des longueurs... *

 

Que ma joie demeure!

 

 

 

 

Mise en scène Georges Lavaudant

 

Avec Jacques Weber, Astrid Bas, Frédéric Borie, Babacar Mbaye Fall, Bénédicte Guilbert, Manuel Le Lièvre, François Marthouret, Laurent Papot, Grace Seri, Philippe Demarle Thomas Trigeaud, José-Antonio Pereira, Mathurin Voltz Olivier Cruveiller

 

 

 

* Cet échange en ramène un autre:

Au début c’est bien,

puis ça devient

un peu tape-à-l’œil.’

On pouvait entendre cette phrase le vingt et un Mai

deux mille douze à dix heures vingt–cinq ;

il suffisait de passer sur la passerelle qui,

après que l’on a quitté le hall des noms,

après Auschwitz

et la Transnistrie,

mène vers le jardin des Justes.

 

Par-delà la quasi-parfaite maîtrise de la langue,

ces mots sont d’une âme

capable de dominer une sensiblerie exagérée.

 

Ou bien…

?

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