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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Babylon

Babylon

Dans l'acte d'ouverture du portrait splashboard

que Damien Chazelle dresse des débuts d'Hollywood,

un éléphant défèque de manière explosive directement sur l'écran.

Au cours des trois heures qui suivent (croyez-moi, cela semble plus long),

nous aurons droit à du grotesque qui se veut provocant

et qui n'est le plus souvent que vulgaire tape à l'oeil.

Du subtil dans ce film, il n'y a pas.
 

Malgré tous ses clins d'œil à l'histoire du cinéma

et ses carnavals conscients de fluides corporels et d'excès glamour,

Babylon est épuisant et sans grand intérêt -

hystérique plutôt qu'historique, dérivé plutôt qu'inventif.

Brad Pitt (au demeurant excellent en copie d'Errol Flynn ou de Clark Gable)

donne un avis sur le film qu'il est en train de tourner

(dans le cadre de son rôle, et non – tout du moins, je le souhaite sur Babylon):

'C'est un navet'...

Ce Babylon n'est pas un navet,

il y a quelques scènes réussies,

mais je crains que Chazelle 'utilise tout son talent

pour réunir les budgets importants dont il a besoin,

et qu'il lui fasse défaut pour réaliser le film.

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