Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

La Cenerentola

Mise en scène de Fabrice Murgia avec Beth Taylor, Dave Monaco, Gyula Nagy, Alessio Arduini , Sam Carl,   Héloïse Poulet et Alix Le Saux.

Mise en scène de Fabrice Murgia avec Beth Taylor, Dave Monaco, Gyula Nagy, Alessio Arduini , Sam Carl, Héloïse Poulet et Alix Le Saux.

 

Cet opéra de Rossini – son dernier, au demeurant mal accueilli lors de sa première représentation – est la mise en musique et en paroles de Cendrillon, le conte d’Andersen très adapté et aussi éloigné des citrouilles disneyiennes qu’il est possible.

Fabrice Murgia – qui s’était fait connaître dans la très décapante série belge Melting Pot Café et a depuis signé de nombreuses mises en scène (dont un remarquable Peer Gynt en 2023) propose cette enthousiasmante version de La Cenerentola, dans laquelle disparaît la marâtre pour faire place à – oserai-je ce néologisme ? Eh bien oui… Un parâtre somptueusement couvert d’une casquette rouge qui nous dit « Make opera great again »

Nous sommes au vingt et unième siècle pour de bon et l’apport de deux caméramen sur la plateau qui filment les chanteurs en gros plans projetés en fond de scène est une remarquable trouvaille.

Un bonheur que cet opéra, auquel j’ai assisté dans une salle que je n’avais encore jamais fréquentée, Le très charmant opéra de Reims.

 

Une journée d’autant plus agréable que la représentation fut précédée de la visite de la basilique Saint Rémy – dont la vie, au demeurant, prouve que le grand âge est de toutes les époques Rémy évêque de Reims à 22 ans le resta jusqu’à sa mort à 96 ans.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article