Un canal pour y jeter une rose,
une rose pour éloigner l’absence,
qui sur l’eau de mémoire se dépose,
et donne le souvenir de la présence.
‘Aimez moi, aimez moi, mon proche amour,’
revêtue toute de noire solitude,
‘comme je vous aime en cette fin de jour,
sans jamais aucune autre certitude‘.
Au bord du canal les deux cygnes blancs
racontent encore l’histoire triste et fatale
de ceux qui ne surent être les amants,
mais les désamants de leur vie banale.
Dans la ville où vivent des béguines,
a town for a love’s end to begin.
© Mermed