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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Sonnet 76

Impression soleil levant - Claude Monet

Impression soleil levant - Claude Monet

Why is my verse so barren of new pride,
So far from variation or quick change?
Why with the time do I not glance aside
To new-found methods, and to compounds strange?
Why write I still all one, ever the same,
And keep invention in a noted weed,
That every word doth almost tell my name,
Showing their birth, and where they did proceed?
O! know sweet love I always write of you,
And you and love are still my argument;
So all my best is dressing old words new,
Spending again what is already spent:
For as the sun is daily new and old,
So is my love still telling what is told.
 
 
Pourquoi aucune moderne arrogance dans mon vers,
ni alternances et ruptures fulgurantes ?
Pourquoi de l’époque ne pas voir les manières nouvelles
et les constructions déconcertantes?
Pourquoi écrire un seul livre, toujours identique
et habiller les trouvailles des mêmes oripeaux,
si bien que chaque mot dit mon nom - ou presque -
montrant sa naissance et son origine aussi tôt ?
O ! bel ami, tu m’inspires pour l‘éternité,
et toi et l’amour êtes toujours mon sujet,
au mieux j’habille de neuf des mots éculés,
utilisant encore ce qui fut déjà fait:
comme le soleil qui est neuf et vieux chaque jour,
il redit encore ce qui est dit, mon amour.
© Mermed 2014-2015
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