How sweet and lovely dost thou make the shame
Which, like a canker in the fragrant rose,
Doth spot the beauty of thy budding name!
O! in what sweets dost thou thy sins enclose.
That tongue that tells the story of thy days,
Making lascivious comments on thy sport,
Cannot dispraise, but in a kind of praise;
Naming thy name blesses an ill report.
O! what a mansion have those vices got
Which for their habitation chose out thee,
Where beauty's veil doth cover every blot
And all things turns to fair that eyes can see!
Take heed, dear heart, of this large privilege;
The hardest knife ill-used doth lose his edge.
Que tu rends doux et aimable l’affront
qui, comme un chancre dans la rose parfumée,
entache la beauté de ton nom en bourgeon!
De quelles douceurs habilles-tu tes pêchés !
Cette langue qui dit l’histoire de ton temps,
commentant lascivement tes prouesses,
ne peut te délouer qu’en te louant;
nommer ton nom glorifie les bassesses.
O ! quelle demeure pour tous ces vices
qui t’ont choisi comme résidence,
là où le voile de beauté couvre chaque tache,
changeant le visible en magnificence!
Veille, mon cœur, à cet immense avantage;
la meilleure lame s’émousse au mésusage.
© Mermed 2014-2015