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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Sonnet 153

Cupidon par William Adolphe Bouguereau

Cupidon par William Adolphe Bouguereau

Cupid laid by his brand and fell asleep:
A maid of Dian's this advantage found,
And his love-kindling fire did quickly steep
In a cold valley-fountain of that ground;

Which borrowed from this holy fire of Love,
A dateless lively heat, still to endure,
And grew a seething bath, which yet men prove
Against strange maladies a sovereign cure.

But at my mistress' eye Love's brand new-fired,
The boy for trial needs would touch my breast;
I, sick withal, the help of bath desired,
And thither hied, a sad distempered guest,

But found no cure, the bath for my help lies
Where Cupid got new fire; my mistress' eyes.

 

Cupidon posa sa torche, et s’endormit:

une vestale de Diane saisit l’occasion,

cette flamme faiseuse d’amour, elle l'enfouit

vite dans l’eau fraîche d’une source des environs,

qui prit à ce feu sacré de l’Amour,

une chaleur éternelle, inépuisable,

et devint eau bouillante; c’est toujours

un suprême remède aux maux inexplicables.

l’enfant me toucha pour jauger le feu

rallumé à l’œil de ma maîtresse;

malade, j’eus besoin des eaux, avant peu

j’y fus, hôte plein de fièvre et de tristesse;

nulle guérison autre qu’un bain dans les yeux

de ma belle, où Cupidon prit le feu.

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