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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Sonnet 154

Les Oréades (1902) BOUGUEREAU

Les Oréades (1902) BOUGUEREAU

The little Love-god lying once asleep,
Laid by his side his heart-inflaming brand,
Whilst many nymphs that vowed chaste life to keep
Came tripping by; but in her maiden hand

The fairest votary took up that fire
Which many legions of true hearts had warmed;
And so the General of hot desire
Was, sleeping, by a virgin hand disarmed.

This brand she quenched in a cool well by,
Which from Love's fire took heat perpetual,
Growing a bath and healthful remedy,
For men diseased; but I, my mistress' thrall,

Came there for cure and this by that I prove,
Love's fire heats water, water cools not love.

 

La torche attrape- cœur à son côté,

le petit dieu d’amour dort dans le val,

des nymphes qui avaient fait vœu de chasteté

lui tournent autour; dans sa main virginale

la plus jolie vestale prend ce feu

qui embrasa tant de cœurs innocents;

le général du désir amoureux,

est désarmé par une vierge en dormant.

Elle éteint la torche dans une source glacée,

qui au feu d’amour prend une éternelle

chaleur, devenant bain, remède rêvé

des hommes malades; moi, esclave de ma belle,

viens m’y soigner et, ceci prouve cela,

feu d’amour chauffe l’eau, qui ne le rafraîchit pas.

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