2 Juillet 2021
Down stucco sidestreets,
Where light is pewter
And afternoon mist
Brings lights on in shops
Above race-guides and rosaries,
A funeral passes.
The hearse is ahead,
But after there follows
A troop of streetwalkers
In wide flowered hats,
Leg-of-mutton sleeves,
And ankle-length dresses.
There is an air of great friendliness,
As if they were honouring
One they were fond of;
Some caper a few steps,
Skirts held skilfully
(Someone claps time),
And of great sadness also.
As they wend away
A voice is heard singing
Of Kitty, or Katy,
As if the name meant once
All love, all beauty.
Dans les rues de traverses,
sous la lumière grège
et la brume d'après-midi
qui obligent les boutiques
à éclairer Paris-turf et rosaires,
un convoi funéraire passe.
Le corbillard devant,
et derrière lui
une armée de putains
avec leurs grands chapeaux fleuris,
leurs manchons en mouton,
et leurs robes jusqu'aux chevilles.
Tout cela est très amical,
comme si l'on honorait
quelqu'un que l'on aimait;
il en est qui font quelques pas de danse
en tenant bien leur robes
(quelqu'un marque la mesure),
Et triste aussi.
Pendant que l'on avance,
on entend une voix qui chante
Kitty ou Katy,
comme si ce nom à lui seul
était tout l'amour et toute la beauté du monde.
© Mermed 26 Juin 2021