J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com
2 Juin 2022
On est quelque part,
n'importe où, mais de préférence dans une ville (petite)
que les cartographes n'ont jamais réussi à localiser.
Il y a un hôtel, celui du grand Cerf,
aussi un bistrot, de la gare,
malgré l'absence de gare
et puis des détectives ou des flics,
ils s'appellent Halnoute Ballo, Gamelle ou Kulbertus,
ils recherchent un tableau ou le fémur de Rimbaud...
Il y a parfois des morts, quelquefois violentes,
d'autres de vieilles personnes qui revendiquent 'leur droit à mourir dans l'indignité.'
Un humour aussi discret que ravageur décrit nos vies
que nous 'divulguons pour avoir l'impression d'exister',
nos vies dans un monde et une société dont tous – je dis bien tous –
les errements, les travers, les hypocrisie, sont moqués.
Il est dans la nature de Franz de donner du plaisir
non seulement à son lecteur, son frère, son contemporain,
mais aussi à tous les lecteurs possibles et imaginables.
© Mermed