30 Janvier 2024
Des vins nous en avons bus,
ils venaient de France, d’Espagne, d’Italie,
de Moselle, de Grèce, du Liban, d’Australie,
certains étaient composés à côté de Pékin ou en Hongrie.
Des vins nous en avons connus,
ces vins que l’on trouve bons parceque l’étiquette,
parceque le prix,
comment ne serait-il pas bon ce vin
dont une gorgée coûte plus cher
que la nourriture d’une famille pendant des mois.
Et de temps à autres,
sans aucun signe annonciateur,
survient un vin dont nous ignorions même l’existence
et c’est un vin blanc qui peut remplacer
tous les vins destinés à accompagner les oh! et les ah!
dans les dîners les plus raffinés,
un de ces vins dont entre connaisseurs
on cherchera l’année de cueillette.
Je n’ose vous dire qu’il coûte moins cher qu’une bouteille d’eau minérale,
qu’il n’est pas français,
qu’il est produit en petite quantité et que c’est une fête.