9 Mars 2019
Le dernier film Bulgare que javais vu – Taxi Sofia, infiniment supérieur au très surestimé Taxi Téhéran – m’avait beaucoup séduit, aussi je suis venu voir ce film avec appétit, et j’ai été récompensé au-delà de mes attentes. C’est un film en blanc (le neige et la glace), en bleu (le ciel) et en gris (une falaise, la yourte, les vêtements), un film dans lequel sont échangées moins de cent phrases, mais où tout est dit, jusqu’à l’insoutenable peine muette aux accents de l’adagietto de la cinquième de Malher, au fonds d’une mine de diamants tellement cinématographique que l’on a du mal à la croire réelle…et pourtant elle l'est et elle est remarquablement filmée. Les acteurs ont une présence, une gueule hors du commun, et tout cela réuni nous offre une autre pépite de cinéma dans ce très riche début d’année.