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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Sonnet 57

Sonnet 57
Being your slave what should I do but tend
Upon the hours, and times of your desire?
I have no precious time at all to spend;
Nor services to do, till you require.
Nor dare I chide the world without end hour,
Whilst I, my sovereign, watch the clock for you,
Nor think the bitterness of absence sour,
When you have bid your servant once adieu;
Nor dare I question with my jealous thought
Where you may be, or your affairs suppose,
But, like a sad slave, stay and think of nought
Save, where you are, how happy you make those.
So true a fool is love, that in your will,
Though you do anything, he thinks no ill.
 
Étant ton esclave, que faire? attendre
les heures et les instants de tes désirs…
Je ne peux perdre mon temps précieux, ni rendre
d’autre service qu’à ton bon plaisir.
je n’ose tancer les journées assommantes,
quand je t’attends, mon roi, comptant les heures,
ni penser à l’amertume de ton absence,
quand tu dis adieu à ton serviteur.
Je n’ose non plus te poser les questions
de ma jalousie, où es-tu, que fais-tu?
pauvre serf, je ne pense qu’à l’émotion
de ces personnes chez qui tu t’es rendu.
L’amour est fou, quelque soient tes souhaits,
quoique tu fasses, il ne voit rien de mauvais.
© Mermed 2014-2015
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