Le dernier mur

24 Janvier 2017

Le monde erre en ses conseils,

et puis après tant d’errances

en déshérence de réflexion,

il hésite entre ses conseils

et la peur de ceux qui menacent -

ils sont peu nombreux,

mais ils font peur, ces absurdes de dieu -

c’est le nom qu’ils ont trouvé pour justifier leur instinct meurtrier -

ils font peur,

et ils nous éloignent de tous ceux qui aiment un prophète

qui disait, recopiant le Talmud, que celui qui tue un homme, tue l’humanité entière;

il reste un mur pour résister à cette absurdité,

c’est un petit pays reconstruit

sur les cendres qui fument encore

derrière des murs qui n’étaient pas résistance à une folie

mais construits par cette folie que nous n’avons pas voulu voir,

et qui aujourd’hui nous rend encore aveugle;

à moins que certains ne voient que trop bien,

et laissent faire…

prenant en otage la malheureuse population -

celle qui est la mère de ces absurdes de dieu,

pour en faire un bouclier d’arguments à usage de leurs banlieues,

- mais vous n’y pensez pas, mon cher ! -

est-ce seulement imaginable ?

Le monde va-t-il continuer de haïr ce petit pays,

le dernier mur avant la nouvelle barbarie?

Le Deutéronome (32.28) et le Coran (5.32) m’ont assisté.

Je suis français, mono-polythéiste par mon baptême catholique, je suis à Jérusalem pour un mois - comme deux fois par an; hier j’ai marché le Jeudi 15 Novembre d’Israël en Cisjordanie jusqu’à Jéricho où, après le monastère orthodoxe du Mont de la Tentation - bâti sur une falaise verticale, merveille de technique et de beauté - je me suis arrêté chez un coiffeur.