2 Août 2019
Hier par un soir de quelques gouttes de pluie, nous étions dans les dernières heures du premier jour du mois d'Août, dans la cour d'une vieille ferme Bressane, devenue musée, nous avons vu qu'en l'absence de leurs pères, Octave et Léandre étaient prêts à toutes les sottises – voire même aimer des jeunes femmes...ciel! Bref, vous connaissez l'histoire, elle est drôle de bout en bout...Nous l'avons souvent vue cette pièce dans des mises en scène compassées qui nous enmenaient dans des galères d'ennui et de baillements...t'en souviens-tu Jean-Baptiste...? Le théâtre de l'Iris a balayé toutes ces scories accumulées pour nous plonger - j'ai été en apnée pendant deux heures – dand l'ivresse des profondeurs, l'enthousiasme, la perte des repères... Bien sûr la pièce elle-même, mais la mise en scène et les acteurs ont donné aux mots les sens de la tribu d'un Illustre Théâtre... Cela s'appelle Les Fourberies de Scapin, ce fut écrit par un certain Molière, c'est avec Béatrice Avoine, Philippe Clément – qui met en scène, Hervé Daguin, Émilie Guiguen, Étienne Leplongeon, Bruno Miara, Jérôme Sauvion, Didier Vidal. Et c'était proposé en ouverture du magnifique, du splendide - ajoutons tous les superlatifs, j'y reviendrai – festival théâtre sur un plateau... c'est promis, je m'y engage, je tenterai de tresser avec mes misérables mots les couronnes qui lui reviennent.
© Mermed 2 Août 2019