Les amis du Fado

Ana Bela présente le projet du trio, aujourd’hui un quatuor avec la venue de ce virtuose de la guitare portugaise qu’est Ricardo J. Martins:

"Nous avons choisi le fado comme vecteur pour mettre en lumière les victimes de ce régime car ce genre musical est étroitement lié à cette période historique du Portugal : le fado a été victime de la censure tout en étant un instrument de propagande. Mais c’est bien par la musique que la situation a pu être renversée, c’est l’arme qui a été utilisée à l’époque comme signal du début de cette révolution pacifique et que nous avons choisie à notre tour d’utiliser pour libérer la parole sur ce sujet. Ce que nous vous donnerons à entendre... Des fados censurés sous la dictature de Salazar qui n'ont pas pu être produits devant un public au moment de leur écriture..."

La plupart des textes nous ont été résumés, mais pour ceux qui ne comprennent que très peu ou pas du tout le portugais, la musique, la virtuosité, la voix de la chanteuse ont suffi pour remplir une soirée de beauté.

Cette musique du Portugal, pays atlantique, est sœur des musiques de la Méditerranée, sœur du rebetiko et de tous ces chants que l’on entend le soir dans tous les ports de cette mer,

les chants de la mélancolie, de la tristesse,

de trop d’amour gardé pour soi…

C’était à Ambronay, le premier jour de Février,

le trio composé de

Anabelle Vilela, chant et accordéon pour un morceau

Jonathan Da Costa Ferreira, guitare portugaise

Fabien Dubuy, guitare

était accompagné à la guitare portugaise par Ricardo J. Martins.