21 Novembre 2021
Comment ne pas être séduit dés le premier air interprété,
quand celui-ci est l'extrait, Servi e soffri,
de l'opéra de Francisco Cavalli
Eliogabalo ?
Elagabalus ou Héliogabale né en 203,
mort dix-neuf ans plus tard,
qui eut néanmoins le temps d'être empereur de Rome pendant quatre ans,*
je l'avais connu, il y a longtemps en lisant Gibbons,
dont le livre Decline anf fall of the roman empire est une lecture indispensable,
pour qui aime la très belle langue
et les facéties – érudites – de ce vieil historien (dix-huitième siècle).
Il avait pour coutume de mettre en bas de page des notes,
en Anglais quand tous pouvaient les lire,
en Latin pour ceux qu'une remarque libertine n'effarouchait pas,
et en Grec quand la note était follement audacieuse -
je recommande les passages concernant l'impératrice Theodora...
Bref, tout cela pour dire qu'avec la très belle voix de la jeune soprano Marie Théoleyre,
tout le concert a été un plaisir,
et que deux heures de plaisir dans ces époques, sont bonnes à prendre.
C'était à Ambronay le 12 Novembre 2021,
un impromptu avec 2 ensembles:
La Palatine, Marie Théoleyre (chant), Noémie Lenhof (viole de gambe), Nicolas Wattine (théorbe et guitare) et Guillaume Haldenwang (orgue et clavecin) clavecin,
Into the winds, Anabelle Guibeaud, Adrien Reboisson, Julian Rinçon (chalémies, bombardes, flûtes à bec), Claire-Ombeline Muhlmeyer, (saqueboute et flûte à bec), Laurent Sauron (percussions)
Cela n'engage que moi et mon amour propre, mais je vous recommande le poème que j'ai écrit sur ce garçon (tous les éléments historiques y sont exacts et que je publie à nouveau.