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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Perfect days

Perfect days

Lisant le synopsis de ce film, on pense nécessairement au Liseur du 6h27 (de Jean-Paul Didierlaurent),

et puis il y a longtemps qu’on l’attendait ce film,

longtemps que l’on attendait un film de Wim qui soit au niveau

de ce que l’on attend de lui...

Celui-ci l’est, pour moi, certains ne sont pas d’accord.

Des spectateurs qui n’ont pas l’âme contemplative –

il faut l’avoir, pour regarder ce anti-héros contemplatif.

Un déclassé, choix volontaire vraisemblablement de sa part,

mais nous n’en saurons pas plus,

ce qui nous met sur cette piste,

c’est l’intervention de sa soeur, qui vient rechercher sa fille

(qui est depuis quelques jours chez son oncle Hirayama)

en grosse limousine avec chauffeur,

et qui a toutes les apparences d’une femme rIche...

Tout est comme cela dans ce film de peu de mots ,

mais de beaucoup d’images et de sensibilité.

Une très belle réussite, portée par des acteurs excellents.

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