Dymphne

Les tableaux de Goossen Van der Weyden (né entre 1455 et 1475, mort entre 1538 et 1543)

Petit faon, biche à courte vie,

Damhais, Dympna ou Dymphne

égorgée par son père - autre Iphigénie -

il la voulait pour femme, cette nymphe !

Elle avait fui, après la mort de sa mère,

l’Irlande, fui ce veuf– son père –

qui voulait n’épouser que la plus belle

du pays, et O! malheur, c’était elle.

Elle traversa les mers, avec Géréberne

se réfugia dans les forêts de Flandres,

où, quelques pièces dans une taverne

amenèrent Damon dans son antre.

Tellement heureux de les retrouver,

il égorgea d’abord le prêtre, une vraie fête...

Ainsi sa fille sut ce qui allait lui arriver

et alors, alors seulement, il lui coupa la tête.

L’égorgeur a disparu dans les immondices

de l’histoire, puanteurs de nos existences.

Dymphne bannie des blandices

de l’amour, morte dans d’atroces souffrances,

put et peut encore soulager les malheurs

de beaucoup que la raison a abandonné.

De la ville de Gheel elle fait le bonheur,

en apportant réconfort aux égarés.

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L’exposition abbaye royale de Brou, Fous de Dymphne

(Abbaye royale de Brou, jusqu’au 22 Juin) présente les 7 panneaux peints par Goossen Van der Weyden, petit-fils de Rogier, au début du 16° siècle.

Si le petit-fils n’a hérité que du nom, les panneaux ont le mérite de nous faire connaître cette histoire, d’autant qu”elle se perpétuer, puisque la ville de Gheel (dans la Campine à une quarantaine de kilomçères d’Anvers) accueille toujours chez les habitants des malades.

Dymphne serait née en Irlande à la fin du 7° siècle