11 Décembre 2018
Were't aught to me I bore the canopy,
With my extern the outward honouring,
Or laid great bases for eternity,
Which proves more short than waste or ruining?
Have I not seen dwellers on form and favour
Lose all and more by paying too much rent
For compound sweet, forgoing simple savour,
Pitiful thrivers, in their gazing spent?
No; let me be obsequious in thy heart,
And take thou my oblation, poor but free,
Which is not mixed with seconds, knows no art,
But mutual render, only me for thee.
Hence, thou suborned informer! a true soul
When most impeached stands least in thy control.
Que m'importe de soutenir le dais,
que ma présence glorifie l'apparence,
de jeter des bases pour l'éternité,
plus fugitives que ruine et décadence?
N'en ai-je vu de conformistes courtisans
perdre tout et plus en payant trop cher
l'onction, oubliant le charme innocent,
piteux mercantis, éperdus reluqueurs?
Non; dans ton coeur laisse-moi être osbéquieux,
prends mon oblation, pauvre mais libérée,
pure qui ne connait pas l'artificieux,
rien que moi pour toi, un don partagé.
Oust, cafteur suborné! Une âme naturelle,
accusée, tu ne peux la mettre en tutelle.
Assez! valets de crétins, de vos mots chimériques !
Mots ridicules et incompréhensibles
de sous-maîtresses de bordel,
pour des peuples aux oreilles impénétrables!
Bruits sans intérêts, arbitres impuissants !
Médiateurs de mercantis dégoulinants
de suffisance; ruisselants de compassion
sentencieuse, gourmée, pédantesque,
bégueule et prompte au coup de gueule,
s'il est sans risque... Hâbleurs, couards!
Badernes de pacotilles, sous-Falstaffs !
© Mermed 2014-2015