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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

En attendant Bojangles

En attendant Bojangles

Cela commence très bien,

une très belle scène de fête dans le cadre unique

du Grand hôtel du Cap d'Antibes,

au cours de laquelle Roamin Duris, magnifique,

montre tout son registre,

et dans ces premières minutes,

s'insinue en nous le sentiment que nous allons voir un film

qui sera comme un éblouissement...

Et puis cela s'éloigne du spectre flamboyant,

à l'exception des scènes de fêtes et quelques incursions dans le merveilleux animalier.

Outre Romain Duris, le jeune Solan Machado-Graner

et l'important Grégory Gadebois sont excellents,

ce qui n'est pas toujours vrai pour l'actrice (Virginie Efira).

J'ai tellement regretté en voyant ce film

qu'il perde la plus grande part de la légèreté tendre

et pleine d'un humour doux amer du roman.

Relisez le ou lisez le si ce n'est pas fait.

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