7 Avril 2024
Attendez-vous à lire de nombreuses variations sur les mots épique et spectaculaire. Et pourtant...
La première partie m’a semblé moins mauvaise – en étant à peu près au niveau du roman que le n’ai jamais pu terminer – refusant d’aller au bout de l’ennui... Au cinéma, c’est différent, on en veut pour l’argent investi dans l’achat de la place, on reste donc même si c’est extrêmement long, bien que le rythme soit tellement précipité et désordonné, ce qui empêche toute adhésion émotionnelle.
De plus les dialogues sont ringards.
Interminablement nous passons des préfigurations clichées à des scènes qui n'ont pas le temps de se terminer efficacement - même la bataille finale est ennuyeuse.
C’est du cinéma hyperactif avec applaudissements préenregistrés qui en disent long sur l’asservissement contemporain qu’ont su imposer les médias.
J'ai quitté le film avec un sentiment de vide, est-ce autre chose que le reflet du roman de Frank Herbert qui s'essouffle tellement à la fin qu’il m’avait poussé à l’abandonner.
Je vous signale – peut être ne le connaissez vous pas, le seul, le premier livre de science fiction qui a une valeur, il est de Lucien de Samosate, Histoire vraie. En moins de cinquante pages il décrit une guerre aussi fardelue que fantastique dans les cieux....Lucien est né en 120, mort en 180. Si par erreur de l’enseignement quer vous avez reçu, vous ne l’avez jamais lu, écoutez Nietzsche ou moi-même, et préciptez-vous sur ses dialogues et tous ses écrits – toujours percutants et brefs.
Si vous avez aimé le livre, si vous avez aimé la première partie, sinon, on dort mieux dans son lit.