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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

La nouvelle femme

La nouvelle femme

"Je n'avais pas réussi à faire un beau bébé." Pour Lili d'Alengy, courtisane parisienne parfaitement à l'aise dans les salons et les jeux de séduction, la réapparition de sa fille Tina, âgée de neuf ans, est tout simplement une catastrophe. Effrayée par ce qu'on va dire, elle s'enfuit à Rome avec la petite fille qu'elle présente comme "ma nièce, une idiote". Là, elle entend parler d'un institut qui s'occupe de cas comme sa fille et elle rencontre Maria Montessori (la très charismatique Jasmine Trinca ) qui le dirige avec son partenaire Giuseppe. 

Peu à peu, ces deux femmes, qui portent chacune leur propre fardeau psychologique lié à la maternité, apprennent à se connaître et s'allient dans un monde où se dessinent les prémisses d'une révolution féministe et pédagogique qui n'est pas sans espoir, obstacles et sacrifices... Avec pour protagonistes des enfants et des adolescents présentant de réels retards moteurs ou cognitifs et présentant des problèmes sensoriels, le film remplit sa mission de briser les préjugés, et la réalisatrice (qui a écrit le scénario) excelle à filmer les phases d'apprentissage qui ont amené Maria Montessori à développer l'idée d’une approche pédagogique basée sur le fait que les enfants établissent eux-mêmes leur propre contenu éducatif. 

Une inversion des idées traditionnelles qui se reflète aussi dans la prise de conscience – révolutionnaire au début du XXe siècle – de la nécessité que « les femmes deviennent les maîtresses et non les esclaves de la maternité ». 

Tous ces thèmes passionnants sont abordés dans un premier long métrage très prometteur. En bref une belle réussite, un film très joliment photographié dans lequel tous les acteurs sont excellents, mais bien entendu ce sont les enfants différents qui ont le plus retenu mon attention – je les ai tous trouvés remarquables.

Et j’ai été content d’apprendre qui était Maria Montessori, le travail qu’elle avait fait, dont je n’avais qu’une idée très vague…

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