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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Je n’avais jamais vu François Berléand empreint d’une telle mélancolie. C’est une performance d’une profonde émotion, capturant les fragilités et douleurs du personnage avec une grande justesse.

 

La chorégraphe suisse-espagnole Maria Ribot, La Ribot, incarne son personnage. Elle a une approche de la danse, dénuée des conventions habituelles (« aucun des danseurs n’est beau » dit la petite fille), mais en complète fusion avec ce vieux débutant qu’est Germain.

 

La douceur inonde chaque instant du film, transformant la douleur du personnage principal en une vague de positivité. La réalisatrice réussit brillamment à capturer la complexité des émotions humaines – les enfants qui en font trop, la petite fille qui devient la confidente...

 

Plus que tout, j’ai aimé cette façon de filmer la danse, en fait on en voit très peu, et pourtant le film en est rempli: le haut des corps bouge, jamais on ne voit Germain danser autrement que des bras et des mains ou du regard de ses partenaires;

C’est fascinant d’intelligence de l’image.

Une question s’impose en quittant la salle, pourquoi seuls les très bons films savent être courts?

 

 

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