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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Nomadland

Nomadland

Il y a des acteurs et des actrices qui choisissent de jouer dans un film,

et c'est bien souvent la meilleure des recommandations

qui se puisse donner.

Jouvet (Monsieur Louis...) a joué dans 33 films,

tous peuvent être vus sans autre chose que du plaisir,

il en va de même pour d'autres,

hélas peu nombreux,

et parmi eux Frances Mcdormand

(je ne citerai pas les acteurs et actrices

qui produisent sur moi l'effet inverse,

la mémoire de mon ordinateur – pourtant volumineuse – exploserait)...

Je n'ai pas vu cette actrice jouer dans des films

autres qu'intéressants.

J'ai donc vu Nomadland,

aucune déception,

Frances a choisi le film qu'il fallait faire,

elle y déploie dans son sourire et son regard

toute la bonté intelligente de l'humanité

et englobe tout le meilleur des sentiments humains...

Par ailleurs, elle dit le sonnet 18 de Willie*,

alors, je vous le demande,

qu'attendre de plus pour un moment d'extrême bonheur.

Je vous donne la traduction que j'ai faite de ce sonnet .

'Dois-je te comparer à un jour d’été?

tu es plus charmant et plus équanime,

des trombes secouent les doux bourgeons de Mai,

trop vite le bail de l’été se termine:

Quelquefois trop chaud, l'œil du ciel est brillant,

mais souvent sa teinte dorée s‘obscurcit;

toute beauté perd sa beauté avec le temps,

c‘est le destin, le cours changeant de la vie;

ton éternel été ne fanera pas,

tu garderas toute ta beauté; que tu erres

dans son ombre, la mort ne s’en vantera pas,

tu grandiras en ces immortels vers,

aussi longtemps que des hommes respirent et voient,

ces mots vivent, et ils te donnent vie, à toi.'

* Celui que j'appelle aussi familièrement est William Shakespeare.

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