25 Juillet 2022
Les films japonais affluent,
et ce sont de bons films.
Ici, des femmes cherchent à se libérer (paisiblement) des carcans de la société japonaise,
et par ce biais le film devient un remarquable documentaire
sur la vie au Japon dans les familles traditionnelles,
où tout est codifié à l'extrême
surtout pour les femmes dont le rôle ne devient d'importance
que du jour où elles sont mères,
voire mieux encore grand-mères
(pour les amoureux d'orthographe on peut aussi écrire grands-mères).
Le film est beau, délicat, en teinte douce, les acteurs sont très beaux.
Deux remarques, la première est architecturale:
quand se rendra t'on compte en occident que les portes
(intérieures) coulissantes sont très supérieures aux portes traditionnelles?
La seconde est un rapprochement: Miki dit qu'elle chérit sa liberté,
pour elle pouvoir tout quitter rapidement...
Souvenez-vous des entretiens de Marguerite Yourcenar avec Matthieu Galey,
elle y définissait sa liberté ainsi:
pouvoir mettre toutes ses affaires dans un sac et partir en moins d'une heure.