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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Burning days

Burning days

Emin Alper a réalisé un film très stylisé,

qui se déroule dans des voies néo-noires, néo-western,

tout en se nourrissant de l'atmosphère de désorientation et de tension

qui imprègne le récit.

Une atmosphère de mystère et de danger,

accentuée par le flou de la mémoire du jeune procureur,

envahit tout le film, jusqu'à glacer le sang du spectateur.

Les acteurs font ici une performance de très haut niveau,

magnifiée par la façon dont Alper déconstruit les personnages principaux

et souligne subtilement une homosexualité latente.

La prise de vue de Christos Karamanis est impressionnante,

ainsi cette imagerie des gouffres.

Le film commence au bord d'un énorme gouffre à la périphérie du village,

il se termine également au bord de ce gouffre

après une chasse à l'homme

(en écho à la chasse au sanglier du début du film)

qui peut rester parmi les très grands moments de cinéma.

Toute la fierté turque traverse ce film,

de la tentation des détentions massives

à l'homophobie, la misogynie, la crise masculine

et les autres cruautés qui découlent de cette société

dirigée par des hommes obligatoirement forts –

et résistants aux alcools...

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