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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Le jeu de la dame

Jude Law vole chaque scène dans le rôle d'un Henri VIII souffrant d’un gigantesque ulcère. Cet Henry est détestable – on l’apprend dans ce film...Mais chance inouïe, nous avons droit à un plan d'ensemble sur les fesses pâles et charnues de Sa Majesté alors qu'il entretient des relations conjugales avec Catherine – comme le cul géant et rasé d'un mouton. Je doute que ce soit les fesses de Jude Law...

le film est en pleine tension à chaque fois que Jude Law apparaît rugissant, souriant, grimaçant, quant à Catherine (Alicia Vikander) elle a des secrets à garder et, comme beaucoup de femmes à la cour, elle sait qu'une sorte de vide ou d'invisibilité est nécessaire pour survivre.

C'est un morceau d’ histoire imaginée – au moins pour la fin - qui peut se regarder, mais le film ne sait pas quoi faire de sa propre héroïne, se contentant de la laisser entre les griffes de son méchant mari Henry.

Hélas sont omises beaucoup d’informations, tant sur les bibles en langue vernaculaire (Luther, Calvin ou Tyndale) que la liaison entre Thomas Seymour (Sam Riley) et Catherine avant le mariage avec Henry...

L’actrice qui joue la jeune Élisabeth I (fille de Henry et de Ann Boleyn) est la narratrice off.

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