Joseph Bologne de Saint-George

Alexandre-Auguste Robineau.- Assaut d'armes à Carlton House entre les chevaliers Saint George et d'Eon, 9 avril 1787.

Je ne connaissais pas Joseph Bologne de Saint-George

pourtant je l'avais déjà vu, sans avoir gardé son nom dans ma mémoire.

 

Au programme de ce concert,

des œuvres de Georg Muffat, de Rameau,

de Henri-Josepf Riegel (une très enthousiasmante 10° symphonie)

et un concerto pour Violon de Joseph Bologne de Saint-George,

un joli concerto,

mais je veux évoquer autre chose que la musique de ce compositeur

(totalement inconnu de moi)

mais que j'avais vu sur un tableau qui célébrait un très fameux Assaut d'armes

à Londres entre les chevaliers Saint George et D'Éon.

C'était le 9 avril 1787 dans Carlton house.

 

Cet assaut déplut fortement à l'aristocratie française:

« C'était grand deuil et grand pitié, mon Enfant, de voir un gentilhomme français, un chevalier de l'ordre de St.-Louis, un vieillard employé pour la couronne et connu de l'étranger, qui spadassinait comme sur un théâtre et contre un mulâtre ; avec un histrion d'escrime, un gagiste de manège, un protégé de Mlle de Montesson !'  (Renée-Caroline-Victoire de Froulay)

 

Elle lui reprochait bien sûr la couleur de sa peau...

La haine existait déjà,

l'imbécillité aussi...

 

 

C'était un concert à Ambronay, avec l'excellent Orchestre des pays de Savoie,

dirigé depuis son violon par Stéphanie-Marie Dugand, aussi douée de sons que de gestuelle.