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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

À couteaux tirés

À couteaux tirés

Un film, qui par son décor, ses personnages, son huis-clos, rappelle les films tournés à partir des romans d'Agatha Christie, autour d'un scénario très déjanté qui n'hésite pas à frôler l'invraisemblance, mais qu'importe, on est accroché, on est bien, on a le sourire devant l'enquête de ce détective qui prend autant à Hercule Poirot – lui aussi est doté d'un nom Français et aime à réunir la famille pour faire ressortir toutes les rancœurs accumulées – qu'à un Sherlock Holmes qui fume le cigare tout en appelant son assistante de circonstance Watson.

Les acteurs sont tous parfaits dans cette très belle réalisation où l'on a grand plaisir à revoir Christopher Plummer (90 ans) impressionnant à côté du facétieux Daniel Graig – une première, et de la très assurée Jamie Lee Curtis.

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