Leila et ses frères

Dans la très pauvre famille de Leila,

tous ont une dentition parfaite,

résultat - je l'imagine - de la conjonction d'un système de soins gratuits

et de dentistes d'une qualité exceptionnelle...

Abandonnons la Roumanie ou la Hongrie

pour faire de l'Iran la première destination du tourisme dentaire...

Rassurez-vous,

il y a d'autres choses dans ce très beau film,

ne serait-ce que l'époustouflante scène de danse

(qui dans ma mémoire va rejoindre les scènes de Pulp Fiction,

Papy fait de la résistance ou Foxtrot)

qui met en valeur le très impressionnant

(tant par ses dimensions que par son talent)

Farhad Aslani (Parviz).

Le film réussit à être d'un grand intérêt (quasi ethnologique) sur la vie clanique,

tout en racontant une très tragique histoire

qui se termine néanmoins dans une liesse endeuillée.

Une très belle réussite à laquelle je ne ferai qu'un (petit) reproche,

l'acteur principal (Alireza) Navid Mohammadzadeh

est trop figé dans une seule expression souvent inadaptée.

Tous les autres (actrices et acteurs) sont remarquables.