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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

The quiet girl

The quiet girl

Ce film magnifique et compatissant, premier long métrage Colm Bairéad, est un regard d'enfant sur notre monde déchu. Il ressemble déjà à un classique.
Alors que ce long et chaud été progresse dans l'infinité de l'enfance, la superbe prise de vue de Kate McCullough crée un nouveau monde magiquement beau pour que Cáit se sente à la fois menacée et exaltée : presque chaque plan est un joyau pictural composé de manière vivante, Cáit seule, Cáit avec l'un de ses parents adoptifs estivaux ( Eibhlín et Sean)

Il y a même une saveur vinaigrée de comédie noire et de cynisme, fournie par la voisine Úna (formidable Joan Sheehy) qui s'occupe de Cáit un après-midi et raconte brutalement à la fille tout ce que ses parents adoptifs ne lui ont pas dit - mais Bairéad nous rend intelligent en nous permettant de soupçonner qu'Eibhlín voulait qu'Úna assume le terrible fardeau de révéler cela.

En toute immobilité et simplicité, The Quiet Girl est un film extrêmement doux et totalement authentique.

C'est un bijou.

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