L'étoile du désert

Il y a bien longtemps que je ne lis plus Connelly pour les enquêtes que mènent, comme ici, Bosch et Renée Ballard...Et même, pour une conversation vient aussi Michael Haller.

Tout est bien ficelé,

rebondissements, du faux présumé coupable au vrai coupable...

engueulades entre flics,

dissensions avec la haute direction de la police,

aussi avec les élus, bien sûr...

Tout cela est tellement déjà lu que l’on avale les presque quatre cent pages en très peu d’ heures...

Mais je lis encore Michael, parce que nous avons par l’intermédiaire de Harry, des goûts assez voisins en ce qui concerne le jazz, j’aime qu’il me rappelle des musiciens que j’ai un peu délaissés, et quelques uns de la côte Ouest qu’il me fait découvrir,

je les écoute en le lisant,

ici on a un très connu Clifford Brown avec des cordes (je vous signale qu’il a fait – comme Miles ou Kenny Dorham - de beaux enregistrements avec des harpistes),

on a aussi le trio de Shelly Berg,

le beau son de King Curtis, autant à l’alto, qu’au ténor au au soprano,

et quelqu’un que je ne connaissais pas du tout, Pharez Whitted en quintet.

Tout cela avec les bourbons qu’il aime, Mitcher’s, Colonel Taylor ou Blanton’s...

Alors installez-vous confortablement, musique à proximité et – mais il est très cher – du Blanton’s-sans glace...

Vous passerez une très agréable soirée.