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Effleurements livresques, épanchements maltés

J'ai écrit et j'écris les textes de ce blog; beaucoup sont régulièrement publiés en revues; j'essaie de citer mes sources, quand je le peux; ce sont des poèmes ou des textes autour des gens que j'aime, la Bible, Shakespeare, le rugby, les single malts, Eschyle ou Sophocle, la peinture, Charlie Parker ou Sibelius, la définition de l'infini de David Hilbert, les marches ici et ailleurs...Et toujours cette phrase de Halldor Laxness: 'leur injustice est terrible, leur justice, pire encore.' oliphernes@gmail.com

Tètèche

Léon-Gontran Damas (1912-1978)

Léon-Gontran Damas (1912-1978)

Ce court métrage est présenté dans le cadre d'un festival du court métrage. Pour le voir, il faut d’abord avoir vu Jean-François Stévenin, dans son antépénultième rôle, qui donne toute la dimension pathétique à son personnage de dresseur de lions.

Puis il faut lutter contre l’ennui pendant les trois courts suivants (Anonyme, Auxiliaire et Fanfare), parce que l’on a envie d’écouter les mots de Léon Damas à Aimé Césaire...

Des mots depuis les rives perdues du Maroni où l’on perd ses rêves:                                  "Citez-m’en
citez-m’en un
citez-m’en un
un seul de rêve
qui soit allé
qui soit allé
jusqu’au bout du sien propre…"

Un beau poète, Léon, peut-être trop délaissé aujourd’hui,

tout comme cet immense poète dont il nous parle un peu,

Langston Hughes, qui connaissait les fleuves :

J'ai connu des fleuves :

J'ai connu des fleuves anciens comme le monde et plus vieux

que le flux du sang humain dans les veines humaines.

Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves..

 
Comment ne pas le retrouver au bord du Maroni,
dans ce court film où se marient à merveille images et poésie ?

 

 

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