19 Novembre 2023
Ce court métrage est présenté dans le cadre d'un festival du court métrage. Pour le voir, il faut d’abord avoir vu Jean-François Stévenin, dans son antépénultième rôle, qui donne toute la dimension pathétique à son personnage de dresseur de lions.
Puis il faut lutter contre l’ennui pendant les trois courts suivants (Anonyme, Auxiliaire et Fanfare), parce que l’on a envie d’écouter les mots de Léon Damas à Aimé Césaire...
Des mots depuis les rives perdues du Maroni où l’on perd ses rêves: "Citez-m’en
citez-m’en un
citez-m’en un
un seul de rêve
qui soit allé
qui soit allé
jusqu’au bout du sien propre…"
Un beau poète, Léon, peut-être trop délaissé aujourd’hui,
tout comme cet immense poète dont il nous parle un peu,
Langston Hughes, qui connaissait les fleuves :
J'ai connu des fleuves :
J'ai connu des fleuves anciens comme le monde et plus vieux
que le flux du sang humain dans les veines humaines.
Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves..