30 Avril 2022
Des textes dits devant une caméra qui n'invente rien
et on entre dans un objet qui se voudrait la Bible illustrée par Doré
ou Don Quichotte avec les peintures de Dali,
hélas, hélas, trois fois hélas,
M. Hamaguchi n'a ni les mots du Cantique des cantiques,
ni ceux de Cervantès,
pas plus que les images de Gustave ou de Salvador.
En ce qui concerne les mots,
ils ont pour intention de vouloir titiller les neurones sexuels de la patientèle*,
à savoir ce qu'on appelle les bobos -
à ce propos, j'ai découvert il y a peu en lisant
l'excellent Brendan Behan's New York que l'on doit –
selon toute probabilité – ce terme de bobo à H.L.Mencken
qui,
dans sa critique du roman Peyton Place de Grace Metalious,
parle de la bourgeoisie 'artiste' vivant dans les quartiers qu'elle met à la mode,
et il appelle cette partie de l'humanité urbaine Booboise...
Ceci étant le film se regarde jusqu'au bout après quelques absences dues à la longueur de certains plans.
* J'emploie ce mot à dessein, on a l'impression d'être dans un épisode de en analyse...